Le rappeur ivoirien Himra continue d’asseoir sa suprématie sur le rap africain et de franchir des caps à l’international. Himra a marqué un nouveau tournant dans sa carrière en montant pour la première fois sur scène lors d’un festival français, le Yardland, à Paris.
L’équipe de Konbini l’a suivi en coulisses avant, pendant et après sa performance à Yardland. Entre la ferveur de ses fans, son aisance scénique et son image toujours soignée, Himra prouve qu’il est bien plus qu’un phénomène local : il incarne une nouvelle génération d’artistes africains connectés, ambitieux et résolument mondiaux.
Himra dévoile ses ambitions
Interviewé par le média français Konbini en marge du festival Yardland à Paris, l’artiste n’a pas mâché ses mots : « Tu es en train de parler avec le numéro 1. En tout cas, en Afrique, je suis le numéro 1. ». Pour lui, la capitale française est un symbole fort : « Paris, c’est un passage de validation », avait-il déjà déclaré trois ans plus tôt. Depuis, il cumule les reconnaissances, aussi bien en France, qu’en Europe et sur le continent africain.
Durant cet échange exclusif avec Konbini, Himra a réaffirmé son objectif de dépasser les frontières de son pays d’origine, la Côte d’Ivoire. « J’ai toujours dit que je ne voulais pas être qu’un rappeur ivoirien, je voulais être un rappeur global », confie-t-il. Cette ambition se reflète dans sa stratégie, sa communication soignée, et surtout sa capacité à créer un pont entre le nouchi, la culture ivoirienne, et les codes universels du rap mondial.
Avec une fanbase hardcore, une présence médiatique maîtrisée, et des collaborations en studio avec de grands noms du rap français y compris la validation de Booba, Himra confirme qu’il est en train de s’imposer comme une figure incontournable du rap francophone.