Le chanteur Debordo se retrouve au centre d’une affaire judiciaire suite à l’annulation de son concert prévu au Casino de Paris. Le promoteur de l’événement, Nama Bouaké, a saisi la PLCC et la Police économique, alors que l’artiste fait l’objet de plusieurs plaintes.

Depuis son retour d’Europe le jeudi précédent, Debordo a été interpellé à l’aéroport par la PLCC. Il a été entendu puis relâché le lendemain, dans ce qui semble être une démarche visant à favoriser un règlement à l’amiable entre les parties. Selon les informations recueillies :

Diffamation : Deux autres plaintes ont été déposées, l’une par Nama Bouaké et l’autre par Kérozèn, pour diffamation.

Non-respect de contrat : Nama Bouaké a déposé une plainte auprès de la Police économique pour non-respect de contrat, concernant le concert annulé du 4 juillet dernier, qu’il avait organisé.

Une deuxième plainte de Kerozen contre Debordo

Ce mercredi 12 novembre, après son passage sur Life TV, une confrontation a eu lieu à la PLCC entre Debordo et Nama Bouaké, rejoints par Kerozen et d’autres plaignants. Selon les internautes, Debordo aurait affirmé que Kerozen détiendrait plusieurs armes chez lui dans une vidéo. Pour éclairer ses propos, l’artiste a fait une déclaration lors de cette sortie sur le plateau de Life TV à Willy à midi.

 » Les gens ont sorti mes propos sur Kerozen de leur contexte. Quand j’ai dit “Kerozen a des armes”, effectivement, nous avons tous des armes. Moi, par exemple, mon arme, c’est la chanson, la musique. Kerozen, lui a des armes de destruction massive musicales. Même si je n’avais pas précisé “musicales”, il ne fallait pas penser à autre chose. Moi, je parle de musique, après, vous pensez ce que vous voulez. « 

L’artiste reste actuellement entre les mains des autorités compétentes, alors que l’affaire continue de retenir l’attention du public et des acteurs du milieu musical.